Au retour de l'île de ré, je me suis arrêtée chez des amis à coté de la Rochelle, et pour leur faire plaisir, j'ai voulu faire mon fameux et normalement absolument génial "Orgasme au chocolat", je précise qu'il s'agit d'un gâteau !

Guy et Bruno ont une cuisine fabuleuse, mais absolument rien pour faire de la pâtisserie (je sais excuse minable !), mais pas moyen de mettre la main sur un moule à gâteau digne de ce nom, juste un pauvre moule à charlotte, et ce fut la cata...
Impossible de démouler la euh "bouse", donc j'ai remis le truc à moitié démoulé dans le plat, versé le glaçage dessus, et je l'ai laissé comme il se doit à température ambiante...

Sauf que la température ambiante c'était 35 °, donc le glaçage est resté lamentablement liquide, et malgré les nombreux apéros, et le dîner qui a traîné, ce fut le plus beau ratage de ce gâteau que je fait normalement les yeux fermés !
Il a eu au moins le mérite de nous faire hurler de rire...

Cet été a été très chaud, partout, sauf en Bretagne, mais je ne sais pas pourquoi, malgré cela nous avons eu des prunes à ne plus savoir qu'en faire !

Alors après les tonnes de confitures, les sacs pleins au congélateur, les tartes, et autres gâteaux, je me suis demandé ce que je pourrais faire de toutes ces petites choses, et là idée lumineuse, pour les soirées d'hiver, des prunes au rhum, des petites prunes ramassées chez mon amie Martine, qui sont entre les mirabelles et les reine Claude.

J'ai trouvé un énorme bocal, je l'ai rempli de prunes, ai couvert le tout de 2 bouteilles de rhum ambré (et oui très grand le bocal), y ai ajouté du sucre roux (environ 800 g) quelques gousse de vanille, des batons de cannelle, et un secouage régulier les premiers jours pour que le sucre se mélange bien, c'est tout.

Bon le problème maintenant c'est d'attendre l'hiver, il faut laisser reposer le tout 3 mois avant de goûter, mais je crois qu'au mois de novembre, ici ce sera les caraïbes (au moins dans les verres !)

Non, non, je vous rassure, je n'ai pas grillé le dernier neurone qu'il me reste !
Le couteau est bien comestible, certes pas ceux qui officient dans vos cuisines, mais ceux que l'on pêche avec des ruses de sioux sur les plages de l'île de Ré, ailleurs bien sûr ... Pour une petite leçon de choses c'est ici.

Pour la pêche, facile, vous partez, de préférence, lors des grandes marées, avec votre progéniture, quelques seaux et surtout très important du sel fin (attention, le sel vous le prenez en salière plastique !) vous cherchez des pêcheurs de couteaux, vous faites votre plus joli sourire, et vous leur demandez de vous expliquer la technique, impossible de vous montrer je n'avais pas l'appareil photo ! En gros il faut chercher une certaine sorte de trou, et versez un peu de sel, le couteau n'étant pas très malin, il croit que a marée monte et il sort, et là vite vous l'attrapez et zou dans le seau !
Ensuite, il faut trouvez un wok, de l'ail, du persil, des croûtons de pain sec et du beurre, ou encore Jérome, spécialiste du couteau, qui fait tout depuis le décorticage, jusqu'à la préparation, les explications très claires, et qui vous sert le petit verre de rosé qui va bien avec à l'apéritif !
Je vais tenter de vous expliquer, aussi bien que lui ! Il faut les ouvrir avec un couteau wharf wharf !!!!! Très compliqué de ne pas avoir l'air encore plus blonde que d'habitude ! Jérome n'enlève que la coquille supérieure au début (un peu comme pour les huîtres, puis il les passent au wok, juste un peu, pour qu'ils perdent de l'eau, ensuite il enlève toutes les coquilles, remet au wok (feu vif), et au bout de 5 10 mn ajoute de l'ail fraîchement pressé, du persil, puis de la chapelure (qu'il fait à la minute en râpant du pain sec, le pain permet de rendre ces petites merveilles plus croustillantes.


Le problème, trouver, les couteaux, et ensuite Jérome, attention les filles Jérome est marié avec la délicieuse et ravissante Karine ( sosie de Vanessa Paradis), alors vous n'aurez que la recette des couteaux !

Pour Marie-Claire qui était restée sur mon silence d'avant coup de foudre ! Pour la gelée de mûres, ma belle tu attendras que je sois rentrée et partie à la cueillette !
Pour cette confiture archi-simple, le plus difficile, reste le dénoyautage, mais vous pouvez embaucher, au choix, des copines de passage, les maris désoeuvrés qui ne savent pas quoi faire pendant leurs vacances, vos nains (genre punition suprème), pour ce qui est de la cueillette, en Bretagne cet été, à défaut de soleil, des prunes on en a eu plus qu'il n'en faut !

Pour 1 kilos de prunes, je mets 800 g de sucre, et 10 gousses de cardamome, légèrement écrasées.
Donc après le dénoyautage, vous coupez vos prunes en petits morceaux (genre en 4), vous les mettez dans la bassine (à confiture la bassine pas à vaisselle !) avec le sucre et les gousses, vous portez à ébullition et laissez à petits bouillons pendant 5 mn, puis vous mettez dans un récipient en verre ou terre, couvrez d'une feuille de papier siliconé, et laissez comme ça toute une nuit, le lendemain, retour dans la bassine, et il faut compter environ 15 mn pour que cette confiture prenne.
Au passage, un petit truc, je n'écume jamais ma confiture, je mets une noix de beurre et je ne sais pas comment ni pourquoi, mais ça absorbe l'écume, et de plus elle prend mieux comme ça.

Et demain, si la pêche est bonne une petite poêlée de palourde à l'ail et au beurre !